Voici ce qui s’est passé lors de la 49e session du CDH !

Published on avril 04, 2022

Vous l’avez manquée ? Voici ce qui s’est passé lors de la 49e session du CDH ! 

Le Conseil des droits humains de l’ONU a tenu sa 49e session, du 28 février au 1er avril dernier. Vous trouverez ci-dessous les informations relatives aux principaux points relatifs aux droits sexuels : 

  • Résolutions 

  • Tables rondes 

  • Déclarations orales  

Actualités

  • Événement parallèle : Le point sur l’éducation complète à la sexualité pendant la pandémie de COVID-19 

L’Initiative pour les droits sexuels (SRI) et les co-organisateurs et co-organisatrices de l’événement ont dialogué avec de nombreuses parties prenantes engagées dans la garantie de l’accès à une éducation sexuelle complète (ESC), afin d’examiner l’importance de l’ESC et l’effet de la pandémie de COVID-19 sur l’ESC et la SDSR connexes, ainsi pour définir des stratégies communes pour l’avenir.

L’événement parallèle a permis de mettre en lumière les difficultés, les apprentissages et les pratiques prometteuses en matière de mise en œuvre de l’ESC, tant du point de vue de la société civile que des organes des droits humains de l’ONU, des gouvernements et des agences de l’ONU.

Il est possible de visionner l’enregistrement de l’événement ici, et de consulter d’autres informations ci-dessous, à la section sur les Événements parallèles de SRI.

Résolution sur les droits des personnes handicapées

Participation des personnes handicapées aux activités sportives, et statistiques et collecte de données

A/HRC/49/L.21, telle qu’amendée oralement (disponible en anglais)

Pilotée par la Nouvelle-Zélande et le Mexique, et coparrainée par 44 autres pays en date du 1er avril 2022, la résolution a été adoptée par consensus.

Faisant suite à deux rapports publiés par le Haut-Commissariat aux droits humains (HCDH) sur ces sujets, la résolution porte sur la participation des personnes handicapées aux activités sportives, sur les statistiques et la collecte de données. La résolution demande également au Haut-Commissariat de préparer une étude sur des systèmes d’appui en vue de l’inclusion des personnes handicapées dans la société, notamment dans le but d’une meilleure reconstruction après la pandémie de COVID-19 (qui sera présentée au Conseil lors de sa 52e session en mars 2023). Elle décide également que le débat annuel sur les droits des personnes handicapées portera sur ce même sujet lors de cette 52e session. La résolution demande également au Haut-Commissariat de préparer une étude portant sur les bonnes pratiques des systèmes d’appui permettant l’inclusion des personnes handicapées dans la société (qui sera présentée au Conseil lors de sa 55e session en mars 2024), qui sera également le thème du débat annuel du Conseil sur les droits des personnes handicapées lors de cette même session. En outre, la résolution demande un rapport oral de la Haute-Commissaire sur la mise en œuvre de la stratégie de l’ONU pour l’inclusion du handicap lors des 53e et 56e sessions du Cconseil (juin 2023 et juin 2024).

La résolution fait part de ses inquiétudes quant aux effets disproportionnés de la pandémie de COVID-19 sur les personnes handicapées, et aux conséquences du changement climatique sur les femmes et les filles handicapées. Elle invite à prendre en compte la dimension du genre et à adopter des mesures d’inclusion du handicap afin de lutter contre les formes intersectionnelles, multiples et aggravées de discrimination, dont le validisme et l’âgisme. Dans le contexte des activités sportives, la résolution fait part de ses inquiétudes relatives aux nombreuses formes aggravées de stigmatisation et aux discriminations intersectionnelles, à l’exclusion et aux violences sexuelles et sexistes auxquelles sont confrontées les femmes et les filles handicapées.

La Fédération de Russie avait prévu de proposer 8 amendements à cette résolution, en souhaitant supprimer les mentions des mesures prenant en compte le genre ; ajouter des paragraphes regrettant la privation de participation des athlètes handicapé·es à des événements sportifs et invitant à organiser des manifestations sportives rassembleuses et consensuelles sans discrimination ; remplacer « genre » par « sexe » dans le contexte de la collecte de données ; qualifier la participation d’enfants handicapés dans la prise de décisions accompagnée d’une « orientation adéquate » par les parents ou les tuteur·ice·s légaux ; ajouter « soins de » avant « santé » dans la liste de contextes dans lesquels une mauvaise utilisation des données massives peut entraîner des violations des droits humains ; et restreindre la portée d’un paragraphe concernant les avantages du cryptage et de l’anonymisation en matière de droits humains pour les personnes handicapées plutôt que pour tous les individus plus généralement. Tous les amendements ont été retirés suite aux révisions orales du texte, qui ont procédé à la majeure partie des changements souhaités.

Visionnezr la discussion et l’adoption ici et les explications du vote sur les résolutions contenues dans le point 3, y compris sur cette résolution, ici.

Le texte de la résolution est disponible ici.

Résolution sur la promotion et la protection des droits économiques, sociaux et culturels et la lutte contre les inégalités dans le contexte du relèvement après la pandémie de COVID-19  

 

A/HRC/49/L.28, telle qu’amendée oralement

 

Pilotée par l’Afrique du Sud, la Chine, la Bolivie, l’Égypte et le Pakistan et coparrainée par 66 autres pays en date du 1er avril 2022, la résolution a été adoptée par vote, avec 31 voix pour, 14 voix contre et 2 abstentions.

La résolution appelle à l’organisation d’un atelier de trois jours avant la 52e session du Conseil des droits humains (mars 2023) afin d’examiner « les moyens concrets d’améliorer et de renforcer encore l’action que le Conseil des droits humains et le Haut-Commissariat mènent pour promouvoir et protéger les droits économiques, sociaux et culturels et lutter contre les inégalités dans le contexte du relèvement après la pandémie de COVID-19, notamment l’allégement des fardeaux économiques, l’établissement de l’équité vaccinale, la suppression des obstacles structurels et l’exécution de programmes d’assistance technique visant à renforcer les capacités des pays, en particulier les pays en développement et les pays les moins avancés », qui sera animé par un·e expert·e nommé·e par le président du Conseil des droits humains, en consultation avec les groupes régionaux. La résolution prie la Haute-Commissaire de présenter, suite à l’atelier et lors de la 54e session du Conseil (septembre 2023) un rapport exposant ce que le Haut-Commissariat entend faire pour renforcer son action dans ce domaine, présentation qui sera suivie par un dialogue interactif sur le sujet.

La résolution fait part de ses inquiétudes quant aux conséquences lourdes et variées des effets de la pandémie de COVID-19 sur les droits humains, en particulier ceux des femmes et des filles, et de l’aggravation des inégalités existantes au sein des États et d’un État à l’autre. La résolution appelle au renforcement de la coopération internationale pour soutenir les États qui subissent des impacts socio-économiques disproportionnés de la pandémie, à l’affirmation de la solidarité internationale et à une réponse et des efforts de relèvement suite à la COVID-19 prenant en compte le genre, et notamment un accès rapide, équitable et sans frein à des médicaments, des vaccins, des diagnostics et des traitements sûrs, abordables, efficaces et de qualité. Il est à noter que la résolution encourage les institutions financières internationales à s’abstenir d’imposer des politiques et programmes d’austérité qui pourraient empêcher l’exercice et la jouissance des droits économiques, sociaux et culturels.

Un amendement présenté par la France, au nom de l’Union européenne, visait à supprimer la demande concernant la préparation du rapport du Haut-Commissariat sur l’atelier en consultation avec l’expert·e nommé·e par le président du CDH, qui présiderait l’atelier. L’amendement a été retiré dès lors que les révisions orales ont intégré cette modification dans le texte.

Visionnezr la discussion et l’adoption ici et les explications du vote sur les résolutions contenues dans le point 3, y compris sur cette résolution, ici.

Les résultats du vote sont disponibles ici.

Le texte de la résolution est disponible ici.

 

Résolution sur l’accès aux vaccins contre la COVID-19

Garantir à tous les pays un accès équitable, rapide et universel, à un coût abordable, aux vaccins mis au point pour lutter contre la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19)

A/HRC/49/L.32

Pilotée par l’Azerbaïdjan (au nom du Mouvement des non-alignés) et de l’Équateur, la résolution a été adoptée par consensus.

La résolution fait suite et actualise la résolution de 2021 et le récent rapport de la Haute-Commissaire sur le même sujet. Elle exprime les profondes inquiétudes relatives aux inégalités dans la distribution et l’administration des vaccins contre la COVID-19 entre les pays à revenu élevé et à faible revenu. La résolution appelle à la suppression des inégalités de santé au sein des pays et d’un pays à l’autre, ainsi qu’à la prise en compte des déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé tout en soulignant l’importance de la coopération internationale et d’un multilatéralisme efficace afin de garantir un accès rapide, équitable, universel et à un coût abordable aux vaccins contre la COVID-19 pour tous les États. Elle fait référence aux principes directeurs publiés par les organes de traités et les procédures spéciales. La résolution reconnaît également l’effet aggravant de la pandémie sur les inégalités existantes et son impact disproportionné sur les femmes et les filles, notamment une augmentation de l’incidence de la violence domestique et l’interruption de l’accès à des services de santé sexuelle et reproductive. Elle appelle également à une approche du relèvement prenant en compte la dimension du genre. La résolution reconnaît également le validisme, les obstacles et les taux de mortalité plus élevés auxquels les personnes en situation de handicap ont été confrontées lors de la pandémie.

Il est à noter que la résolution appelle les États à « lever les obstacles injustifiés qui limitent l’exportation des vaccins contre la COVID-19 et entraînent ainsi des disparités entre pays développés et pays en développement en ce qui concerne l’accès à ces vaccins, et [à] faciliter une distribution mondiale équitable et un accès universel aux vaccins », à « dissocier le coût des nouveaux travaux de recherche-développement du prix des médicaments, vaccins et produits de diagnostic » et les incite à « faciliter le commerce, l’acquisition et la distribution des vaccins contre la COVID-19 et l’accès à ces vaccins, élément déterminant de leur riposte à la pandémie ». Elle réaffirme le droit des États à recourir aux flexibilités de l’Accord de l’Organisation mondiale du commerce sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) et à interpréter la déclaration de Doha de manière à soutenir l’accès aux vaccins pour tout le monde. La résolution demande en outre à l’ensemble des parties prenantes, des partenaires et des bailleurs de fonds d’apporter un soutien urgent au financement et de combler l’écart de financement du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 et ses organes, tels que le Mécanisme d’accès mondial aux vaccins contre la COVID-19 (COVAX). La résolution invite les États à s’abstenir de prendre toute mesure économique, financière ou commerciale dont les effets pourraient être néfastes pour l’accès équitable, juste, rapide, universel et un coût abordable aux vaccins contre la COVID-19, et en particulier dans les pays en développement.

Enfin, elle demande un rapport à la Haute-Commissaire pour les droits humains sur les implications en matière de droits humains ainsi que les bonnes pratiques et principales difficultés concernant l’accès rapide, équitable, universel et un coût abordable et d’une distribution de vaccins de qualité, sûre, efficace et abordable contre la COVID-19. L’impact sur le droit à la santé sera également inclus dans ce même rapport, qui sera présenté lors de la 52e session du Conseil (mars 2023) et sera suivi d’un dialogue interactif lors de la même session, qui fera suite à une mise à jour orale présentée lors de la 51e session (septembre 2022).

Visionnez la discussion et l’adoption ici et les explications du vote sur les résolutions contenues dans le point 3, y compris sur cette résolution, ici.

Le texte de la résolution est disponible ici.

Résolution sur le droit au logement

Logement convenable en tant qu’élément du droit à un niveau de vie convenable, et le droit à la non-discrimination à cet égard

A/HRC/49/L.35

Pilotée par l’Allemagne, le Brésil, la Finlande et la Namibie et coparrainée par 32États supplémentaires en date du 31 mars2022, la résolution porte sur le droit à la non-discrimination dans le contexte du logement et s’inspire des rapports du Rapporteur spécial sur la discrimination dans le cadre du logement et la ségrégation spatiale. Elle exprime son inquiétude concernant les conditions médiocres de logement et la situation de sans-abrisme dont souffrent de nombreuses personnes, et particulièrement celles confrontées à de multiples formes intersectionnelles de discrimination, ainsi qu’à propos de l’effet de la pandémie de COVID-19 sur le droit à un logement convenable.

Il est à noter que la résolution a exprimé sa profonde inquiétude quant à la discrimination que subissent les femmes en matière de sécurité des titres de propriété, sans égards au statut familial relationnel ; d’accès au crédit, au logement à coût réduit, aux hypothèques, à la propriété foncière et à la location immobilière ; ainsi qu’à l’accès immédiat à un hébergement d’urgence en situation de violence domestique. La résolution appelle également les États à adopter des mesures institutionnelles contre le racisme systémique « qui dépasse la somme des actes individuels » et exprime sa profonde inquiétude face au manque fréquent de logement accessible et adéquat pour les personnes en situation de handicap. La résolution reconnaît en outre les conséquences du changement climatique, de la financiarisation et de la spéculation immobilière sur l’accès au logement.

Elle appelle les États à envisager de prendre des mesures spéciales visant à éviter les expulsions proposées par les conséquences économiques de la pandémie, et à garantir le droit des femmes au logement, notamment par un accès égal aux crédits, aux hypothèques, à la propriété foncière et à la location immobilière, à la propriété et à l’héritage, tout en veillant à ce que de tels logements soient exempts de violence. La résolution appelle également les États à prévenir et éliminer toutes formes de violence, notamment les violences sexuelles et sexistes ainsi que les violences domestiques, et à supprimer les législations qui pénalisent le sans-abrisme. Elle appelle les États à interdire toute forme de discrimination, particulièrement le racisme, de la part des entités publiques et privées et notamment les prestataires de logement et de crédit, ainsi qu’à superviser et résoudre toutes les formes de racisme systémique et autres formes de discrimination dans l’accès au logement, notamment la ségrégation spatiale.

Visionner le dialogue et l’adoption sur UN Web TV.

Le texte de la résolution est disponible ici.

Résolution sur les défenseur·e·s des droits humains

Reconnaître la contribution des défenseurs et défenseuses des droits humains à l’exercice et à la réalisation de ces droits, dans les situations de conflits et d’après conflits

A/HRC/49/L.9

Pilotée par la Norvège et coparrainée par 22 autres États en date du 1er avril 2022, la résolution a été adoptée par un vote avec 39 États pour et 8 abstentions. La Fédération de Russie a appelé au vote.

La résolution reconnaît les dimensions intersectionnelles des violations des droits humains des défenseuses et condamne la violence, la criminalisation et les violations des droits humains à l’encontre des défenseurs et défenseuses des droits humains. Elle réaffirme le droit de toute personne à un accès sans obstacle aux organes des droits humains de l’ONU, et appelle les États à élaborer une législation adaptée à l’âge et au genre, ainsi que des politiques protégeant les défenseur·e·s des droits humains. Elle exprime des inquiétudes quant à la discrimination systémique et structurelle, à la privation économique, à la violence et au harcèlement auxquels les défenseuses des droits humains sont confrontées de manière disproportionnée, et notamment les violences sexistes et sexuelles et les campagnes de diffamation et de calomnie. La résolution appelle à la mise en place d’un environnement favorable à une participation pleine, égale et significative des médiatrices, des organisations de femmes de la société civile, des consolidatrices de la paix et des défenseuses des droits humains dans les activités en lien avec la prévention et la résolution de conflits, la médiation, la reconstruction après conflit, l’instauration et la consolidation de la paix. Elle appelle également les États à adopter une approche centrée sur les survivants et survivantes dans la prise en compte, la prévention et la réponse aux violences sexistes et sexuelles, et notamment les violences sexuelles en situation de conflit, et les menaces de telles violences, dont celles à l’encontre de défenseuses des droits humains, femmes journalistes et consolidatrices de la paix, ainsi qu’à l’égard des travailleuses dans le domaine de la santé.

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Les résultats du vote sont disponibles ici.

Le texte de la résolution est disponible ici.

Résolution sur les droits de l’enfant

Droits de l’enfant : réalisation des droits de l’enfant et regroupement familial

A/HRC/49/L.29 telle qu’amendée oralement

Pilotée par l’Uruguay au nom de GRULAC et la France au nom de l’Union européenne, la résolution porte sur les droits de l’enfant et le regroupement familial

Douze amendements ont été présentés par la Fédération de Russie, dont 9 ont été retirés et 3 refusés par le vote.

La résolution appelle les États à veiller au respect, à la protection et à la réalisation des droits de l’enfant sans aucune discrimination, à éviter la séparation des familles et à faire de l’intérêt suprême de l’enfant le motif principal du regroupement familial, également dans le contexte des migrations transfrontalières. Elle invite les États à résoudre les obstacles à des procédures de regroupement familial efficaces, transparentes, adaptées aux enfants et à leur âge et prenant en compte la situation de handicap et le genre, et notamment les obstacles financiers. Elle invite les États à garantir le droit à la santé pour tous les enfants, dont le droit à la santé sexuelle et reproductive et la santé psychosociale, et à éviter, réagir à et éliminer toutes les formes de violence, notamment les violences sexistes et sexuelles et les violences domestiques, ainsi que toutes les formes d’exploitation, de négligence et les pratiques néfastes, telles que le mariage des enfants, précoce et forcé et les mutilations génitales féminines.

La résolution demande à la Haute-Commissaire un rapport sur les droits de l’enfant et la protection sociale inclusive, qui sera présenté lors de la 54e session du Cconseil des droits humains (septembre 2023). Elle demande également à ce que la prochaine réunion annuelle sur les droits de l’enfant en 2023 soit organisée sur le thème des droits de l’enfant et l’environnement numérique, et la réunion annuelle de 2024 sur le thème des droits de l’enfant et la protection sociale inclusive.

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Le texte de la résolution est disponible ici

Autres résolutions pertinentes

  • Liberté de religion ou de conviction (pilotée par la France au nom de l’Union européenne) - A/HRC/49/L.2
  • Lutte contre l’intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation, la discrimination, l’incitation à la violence et la violence visant certaines personnes en raison de leur religion et de leurs convictions (pilotée par le Pakistan au nom de l’Organisation de la coopération islamique) - A/HRC/49/L.5
  • Renforcement du fonds d’affectation spéciale pour l’assistance technique à l’appui de la participation des pays les moins avancés et des petits États insulaires en développement aux travaux du Conseil des droits humains (pilotée par Maurice, la Barbade, le Burkina Faso, Djibouti, les Maldives, les îles Marshall, le Maroc, la Norvège, les Pays-Bas, le Sénégal, Singapour, la Suisse, la Turquie) - A/HRC/49/L.3
  • L’effet négatif des mesures coercitives unilatérales sur l’exercice des droits humains (pilotée par Azerbaïdjan au nom du Mouvement des non-alignés) - A/HRC/49/L.6
  • Droits culturels et protection du patrimoine culturel (pilotée par Chypre, l’Argentine, l’Éthiopie, la Grèce, l’Irak, l’Irlande, Italie, le Mali, la Pologne, la Serbie, la Suisse) - A/HRC/49/L.8
  • Déclaration du trente-cinquième anniversaire de la déclaration sur le droit au développement (pilotée par l’Azerbaïdjan au nom du Mouvement des non-alignés) - A/HRC/49/L.10
  • Prévention du génocide (pilotée par l’Arménie) - A/HRC/49/L.11
  • Renouvellement des mandats de la Rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection des droits humains et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste (A/HRC/49/L.14) ; du Rapporteur spécial sur la liberté de religion et de conviction (A/HRC/49/L.2) ; et du Rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation (A/HRC/49/L.22).
  • Droit au travail (pilotée par l’Égypte, la Grèce, l’Indonésie, le Mexique, la Roumanie) - A/HRC/49/L.16
  • Droit du peuple palestinien à l’autodétermination (pilotée par le Pakistan au nom de l’Organisation de la coopération islamique, à l’exception de l’Albanie et du Cameroun) - A/HRC/49/L.17
  • Colonies de peuplement israéliennes dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem est, et dans le Golan syrien occupé (pilotée par le Pakistan au nom de l’Organisation de la coopération islamique, à l’exception de l’Albanie et du Cameroun) - A/HRC/49/L.18
  • Les droits des personnes appartenant à des minorités nationales, ethniques, religieuses et linguistiques (pilotée par l’Autriche, le Mexique et la Slovénie) - A/HRC/49/L.23/Rev.1
  • Effets de la dette extérieure et des obligations financières internationales connexes des États sur le plein exercice de tous les droits humains, en particulier des droits économiques, sociaux et culturels (pilotée par Cuba) - A/HRC/49/L.24
  • Promotion de la jouissance des droits culturels pour tous et respect de la diversité culturelle (pilotée par Cuba) - A/HRC/49/L.25
  • Le rôle des États dans la lutte contre les effets négatifs de la désinformation sur l’exercice et la réalisation des droits humains (pilotée par l’Ukraine, le Japon, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, le Royaume-Uni, les États-Unis d’Amérique) - A/HRC/49/L.31/Rev.1

Tables rondes concernant les droits sexuels

Tables rondes sur la garantie pour tous les pays d’un accès équitable, rapide et universel, à un coût abordable, aux vaccins pour lutter contre la pandémie de COVID-19

Les intervenant·es ont débattu de l’urgence du besoin de garantir un accès équitable et universel aux vaccins contre la COVID-19. L’intervenante Gita Sen, coordonnatrice générale de Development Alternatives with Women for a New Era (DAWN), a souligné le besoin urgent de résoudre les inégalités entre les pays du Sud et du Nord et au sein de ces pays, principaux moteurs des problèmes du monde, notamment du changement climatique et de la pandémie. Elle a également appelé à la fin de la mainmise sur les droits de propriété intellectuelle par les grandes entreprises pharmaceutiques axées sur le profit dans l’accès aux vaccins, aux tests et aux thérapies, qui coûtent des vies, et l’arrêt des politiques d’austérité soutenues par le FMI qui mettent gravement en danger les efforts de relèvement et les systèmes de santé.

Mme Attiya Waris, Experte indépendante sur les effets de la dette extérieure sur l’exercice des droits humains, a également rappelé l’urgence d’une meilleure coopération internationale en vue d’un accès rapide, équitable et un coût abordable aux vaccins, en particulier pour les pays à revenu faible à intermédiaire, et a rappelé que les ressources financières existantes auraient pu être déployées plus efficacement, plus équitablement et plus rapidement. Elle a également fait écho aux demandes de la Campaign for a People’s Vaccine.

Visionnez le dialogue sur UN Web TV. Sur ce même sujet, il est également possible de consulter la déclaration conjointe  de la Feminists for a People’s Vaccine Campaign et de l’International Network to End Violence Against Women and Girls, présentée lors de la discussion générale sur le point 8.

Déclarations orales de SRI

Déclarations orales conjointes

Événement parallèle en ligne de SRI : Le point sur l’éducation sexuelle complète pendant la pandémie de COVID-19

Si vous avez raté l’événement, vous pouvez accéder à l’enregistrement, aux ressources, aux transcriptions et aux principaux tweets de SRI et du Pleasure Project :

L’éducation sexuelle complète (ESC) est un procédé pédagogique basé sur un programme portant sur les aspects cognitifs, émotionnels, physiques et sociaux de la sexualité. Au cours des deux dernières années, la pandémie de COVID-19 a eu des conséquences majeures sur l’éducation dans le monde entier, en la faisant notamment transitionner en ligne. Malgré la forte hausse de la connectivité pendant la COVID, 2,9 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’internet. Environ 2,2 milliards de personnes âgées de moins de 25 ans n’ont pas accès à l’internet à la maison. L’écart entre les genres dans l’accès à l’internet est d’environ 17 %, pour atteindre jusqu’à 43 % dans les pays les moins développés. Les filles et les femmes sont également moins susceptibles de disposer de leurs propres appareils avec lesquels se connecter à l’internet. Même si l’ESC aurait pu se poursuivre en ligne, le manque de soutien institutionnel adéquat et les difficultés pour les enseignant·es d’adapter les apprentissages scolaires aux plates-formes numériques ont relégué l’ESC au second plan, en faisant un élément accessoire et non indispensable à l’éducation des jeunes.

C’est dans ce contexte que les organisateurs et organisatrices de cet événement parallèle ont dialogué avec de nombreuses parties prenantes engagées dans la garantie de l’accès à l’ESC, afin examiner l’importance de l’ESC, l’effet de la pandémie de COVID-19 sur l’ESC et la SDSR connexes, ainsi que pour définir des stratégies communes pour l’avenir.

Lobna Darwish (EIPR) animait cet événement.

Les intervenant·es étaient :

  • Dre Tlaleng Mofokeng (Rapporteuse spéciale sur le droit à la santé)
  • Julius Natangwe Nghifikwa, directeur adjoint, unité de gestion du VIH/sida, ministère de l’Éducation, de l’Art et de la Culture, Namibie
  • Anne Philpott, fondatrice et codirectrice du Pleasure Project
  • Pahola Peñaranda Villarroel, responsable nationale de l’éducation, CIES Salud Sexual – Salud Reproductiva
  • Maria Bakaroudis, spécialiste de l’ESC et point focal sur la SDSR et les jeunes en situation de handicap, bureau régional de l’Afrique de l’Est et méridionale de l’UNFPA

Toute notre gratitude aux coparrains de l’événement :

  • La mission permanente de l’Argentine
  • La mission permanente du Mexique
  • La mission permanente de la Namibie
  • La mission permanente d’Afrique du Sud
  • The Pleasure Project
  • CIES Salud Sexual - Salud Reproductiva
  • L’Association pour le droit des femmes dans le développement (AWID)
  • The Asian-Pacific Resource & Research Centre for Women (ARROW)
  • The Center for Reproductive Rights
  • The International Planned Parenthood Federation (IPPF)
  • The Swedish Association for Sexuality Education (RFSU)
  • Rutgers
  • UNFPA

 

SRI a coparrainé l’événement parallèle intitulé « Mettre leur voix au premier plan : redevabilité envers les femmes et les filles dans les situations de crises humanitaires  » organisé par le Center for Reproductive Rights, ainsi que l’événement parallèle « Examiner l’applicabilité du cadre de l’apartheid au régime répressif Israël sur le peuple palestinien  et ses conséquences » organisé par le Cairo Institute of Human Rights Studies.