En vertu du droit international des droits de la personne, tous les individus ont le droit de prendre des décisions libres concernant leur sexualité et d’exercer un contrôle à cet égard; de ne pas subir de violence, de coercition ou d’intimidation dans leur vie sexuelle; d’accéder à de l’information, à l’éducation et à des services en matière de santé sexuelle et génésique; et d’être protégés contre toute discrimination au motif de l’exercice de leur sexualité.
Ces éléments sont reconnus comme des droits de la personne liés à la sexualité (ou simplement des droits sexuels); le gouvernement de chaque État dans le monde est tenu de respecter, de protéger et de réaliser ces droits fondamentaux.
Respecter : Les États doivent s’abstenir d’interférer avec l’exercice des droits de la personne ou de le limiter.
Protéger : Les États doivent protéger les individus et les groupes contre les violations de droits de la personne.
Réaliser : Les États doivent adopter des mesures positives pour faciliter l’exercice des droits fondamentaux de la personne.
Le droit à la santé sexuelle et génésique, en combinaison avec le droit à l’éducation et les droits de ne pas subir de discrimination et à l’égalité entre hommes et femmes, implique un droit à une éducation sur la sexualité et la reproduction qui soit complète, non discriminatoire, fondée sur des données probantes, scientifiquement exacte et appropriée à l’âge.
‒ Comité des droits économiques, sociaux et culturels (E/C.12/GC/22, para. 9)